Made in Normandy

Depuis quand ne suis-je pas passée par ici ? Ai-je déjà été aussi longtemps absente ? Probablement pas. Moi qui ai été si bavarde les derniers mois, je vous dois peut-être quelques explications.

Il y a quelques semaines, j’ai fêté avec un léger pincement au cœur, le premier anniversaire de mon arrivée en Allemagne. Parfois encore quand je cuisine, croise des petites têtes blondes, je repense à mes loulous. Mais de moins en moins.

Le quotidien est gourmand en énergie et en temps. Mais je suis tellement plus heureuse à faire de nouveau mon métier. Comme si guider ne m’était jamais passé et que les chutes et les remises en questions avaient été assez violentes pour me faire chanceler, mais pas pour me faire renoncer.

Voila bientôt deux semaines que j’ai passé quelques jours en Normandie et puis aussi en Bretagne. Je n’ai pas fait la touriste et profité des premiers rayons de soleil sur les plages. Je me suis rendue dans la Manche puis en Ille-et-Vilaine et Côte d’Armor, armée de mon calepin, de mon crayon et de mon appareil, en repérages. Et j’en ai profité pour voir des amis que je n’avais pas vus depuis septembre. Joignant ainsi l’utile à l’agréable et au très très agréable.

Au programme, Mont-Saint-Michel, Saint-Malo, Dinan. Ces deux dernières malheureusement ne laisseront cette fois de traces que dans mon carnet et ma mémoire, la prise de notes ayant monopolisé toute mon attention et mes facultés intellectuelles. En revanche, jetez un œil ici pour le Mont et pour la cité malouine, vous ne le regretterez pas.

Mont-Saint-Michel, Eglise Saint-Pierre Mont-Saint-Michel  Mont-Saint-Michel, cloîtreMont-Saint-Michel, cloître Mont-Saint-Michel   Mont-Saint-Michel, cloître Mont-Saint-Michel Mont-Saint-Michel

Mont-Saint-Michel, vue sur la baie   Mont-Saint-Michel

Avranches, vue sur le Mont Avranches, jardin botaniqueAvranches, église Notre-Dame des Champs Avranches, vue sur la basilique

Le hasard fait souvent bien les choses et c’est une Munichoise expatriée qui me donne ma chance et s’impatiente de mon arrivée. Car oui, je repars. Cette fois, sans envie de mise au point ou de faire une parenthèse de cette expérience. Peut-être pas pour toujours, mais au moins pour y vivre un moment et y essayer d’y faire ma vie.

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